Rien n'est sûr
lambourde, peinture, colle
55 x 55 x 60 cm
​Espace 81, Morges, 2019​
Merde ou Merveille
lambourde, peinture, miroir
39 x 39 x 38 cm
Espace 81, Morges, 2019
item
lambourde, peinture, miroir
30 x 30 x 30 cm
Espace 81, Morges, 2019
Pas le sauver, le changer.
lambourde, peinture, miroir
88 x 88 cm
Villa Dutoit, Genève
2018
Le faisceau de lambourdes, tantôt plates et noires, tantôt biseautées et miroitantes, crée une surface qui se fait espace, à la géométrie proche de l’organique; tapisserie impossible au relief abrupt, paysage épineux, foule qui se bouscule. Le vide, le plein permutent et dialoguent de matières brutes et de reflets précaires.
Pas le sauver, le changer. appelle tant au cynisme qu’à l’espoir vis-à-vis d’une réalité que l’on peut refuser et, par là même, transmuter. Le biais des miroirs vient alors trancher avec toutes représentations évidentes, les faisant éclater en centaines fragments. Autant de reflets, autant d’invitations aux spectateurs à se laisser changer, pour finir par se recomposer sous d’autres regards, porteurs d’interprétations nouvelles.
Eloi Meylan
Miroir, miroir
lambourde, peinture, miroir
22,5 x 30,5 cm
2018
photo Charles de Senarclens
Big City Life
lambourde, peinture, miroir
150 x 150 cm
2018
photo Charles de Senarclens
Big City Life rappelle deux pièces de 2018: Pas le sauver, le changer. ainsi que Miroir, Miroir. Elles encadrent Même pas mal qui nous renvoie à l’apparition du miroir dans le travail d’Anouchka Perez. En 2015, peu avant les premières lambourdes noires, on trouve déjà dans l’oeuvre de l’artiste des reflets à l’intérieur de pièces circulaires. Ils ne renvoient d’abord qu’à eux mêmes, puis lorsqu’ils sont placés à l’extérieur qui camouflent les sculptures dans leur propre contexte. Les miroirs se tournent alors vers le spectateur, le fragmentant au milieu, entre, autour d’un mot, dans des lettres. C’est à ce moment que le bois cesse d’être brut et devient noir. L’alternance de ces deux matériaux crée alors un clair obscur qui rappelle le théâtre et rythme plus nettement les oeuvres de vides et de pleins. Dès lors, on assiste également à deux mouvements: rapidement, les surfaces réfléchissantes prennent du relief simultanément à une expansion progressive des structures; Big City Life en est l’aboutissement actuel.
Quelle est donc cette grande ville que surplombe le spectateur, que s’y passe-t-il, quelle vie l’habite? Il s’y imbrique autant de grands espaces que de contiguïté, les ombres semblent vouloir raconter quelque chose. Elles se comportent comme des surfaces et semble devenir les indicateurs géométriques d’instants hypothétiques et figés. Les mots, présents uniquement dans le titre, transforment les lambourdes en immeubles, les espaces en ruelles, les toits en vide, en ciel, en spectateur. Les miroirs ne se regardent pas, il ne sont pas murs, ils se tournent vers le haut. La ville semble silencieuse, anonyme. Miniature minimaliste, elle invite à la narration, au rêve et à la projection. C’est le regardeur qui va devenir reflet et remplir la ville. L’artiste nous offre une expérience intime questionnant à la fois nos représentations et notre place dans un milieu aussi fragmenté que cohérent, aussi insaisissable qu’évident, familier lors de sa découverte.
Eloi Meylan
Même pas mal
lambourde, peinture, miroir
25 x 35 x 45 cm
2018
Sans titre
175,3 x 74,7 cm
bois, acrylique, miroir
2015
Sans titre
lambourde, miroir
365 x 21 cm
2018
photo Charles de Senarclens
Sans titre
bois, colle, mioir, acrylique
206 x 60 cm
Ferme Asile, Sion
2015
Illusion
lambourde, peinture, miroir
200 x 100 cm
Ferme-Asile, Sion
2015
Level et Resilience
bois, colle, mioir, acrylique
40 x 200 cm
2015
Eclairage automatique de nuit